mercredi 2 mars 2016

Dimanche 12 mars 1995 : Bouxwiller - Franken.

Depuis Schiltigheim, je pars en Trafic en même temps que Viviane et la fille de collègues, jusqu'à Franken, dans le Sundgau. Puis je monte avec elles en voiture jusqu'à Bouxwiller. Elles repartent alors pour Arinthod (département du Jura) où habite maintenant Viviane.

Il est 10h au calvaire où j'étais arrivé l'an dernier. Je longe d'abord la montagne par un chemin forestier. Je m'en sépare bientôt pour m'éloigner vers le nord le long des prairies dans un chemin creux bordé de haies. Après cette boucle dans les bas plateaux du Jura alsacien, c'est à nouveau vers le Sundgau que le GR se dirige. Je coupe une route, je traverse la propriété d'une maison de repos. Je me retrouve alors sur un plateau à 450 m d'altitude, avec une belle vue sur la vallée de l'Ill : friches, végétation arbustive et forêts de pins. Un pic épeiche tambourine dans les frondaisons ; une sittelle torchepot descend verticalement le long d'un tronc. C'est le printemps !
 Longeant la bordure est du plateau, je descends alors doucement sur Durmenach, village situé au bord de l'Ill. Je le traverse entièrement, franchis la rivière, remonte de l'autre côté de la vallée sur une colline. Après un passage sous couvert, je débouche sur une route agricole au milieu des champs. Je m'arrête sur un terre-plein herbeux pour casser la croûte. Souffrant d'une hernie discale, je ne sais plus quelle position adopter : assis, ça fait mal ; couché, ça ne va pas. Finalement c'est debout que je suis encore le mieux !

Je continue ensuite sur la petite route goudronnée qui descend tout droit à Muespach. Là aussi je traverse le village et remonte sur la colline, toujours dans la direction plein nord. Une petite route à travers la campagne m'amène jusqu'à une ancienne voie romaine que j'emprunte vers l'ouest pendant deux kilomètres. A une intersection, je tourne à droite, longe un pré en lisière et descends doucement rejoindre un ruisseau. Une route me conduit alors jusqu'au village de Franken.
Ces derniers kilomètres sont les plus pénibles. La sciatique due à l'hernie discale me fait boiter. Je double quand même des familles qui se promènent, et j'arrive à 15h, clopin-clopant, à l'entrée du village où je retrouve le Trafic.

*****

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire