Jour férié.
Viviane et moi nous rendons avec Jean
et Lydie à Saint-Amarin. Nous y laissons la voiture de Jean et nous rendons
tous ensemble au lac de la Lauch
avec la nôtre. Viviane rentre ensuite à Walbach en voiture.
Jean, Lydie et moi marchons sur le GR 532 à partir
de 11h30. Le ciel est couvert, nous risquons la pluie.
Quittant le lac de la Lauch par l'extrémité sud du
barrage, on grimpe de suite en forte pente. On rejoint un chalet au bord d'une
route. Empruntant le chemin des Pionniers, nous arrivons sur les pâturages du
Hofrieth, à 1155m, où l'ancienne marcairerie est en ruine. Contournant le
Marksteinkopf par une jolie forêt de hêtres, nous débouchons sur la grande
crête des Vosges, à proximité de la route des Crêtes où nous retrouvons le GR 5
au Hundsrücken (1191 m ).
Nous contournons le Hundskopf le long de la route,
de concert avec le GR 5. Puis le rectangle jaune suit un moment la route des
Crêtes pour descendre vers le refuge du S.C. Riedisheim. Par un sentier ombragé
dans une belle forêt de hêtres, nous atteignons la ferme-auberge du Haag, tapie dans un col entre le Storkenkopf et le
Grand Ballon.
Nous y faisons une halte pour manger : repas tiré du
sac dans la salle pour les randonneurs. Quand nous en sortons, il faut enfiler
les capes. La pluie s'est mise à tomber.
Nous entamons la descente vers la vallée de la Thur. Nous croisons un
groupe de randonneurs. Jean s'écrie brusquement : « Louis ! » C'est
en effet un ancien copain de collège à nous deux, Louis Santin, qui parcourt
avec quelques amis le GR 532 dans l'autre sens, pendant une semaine. Surprise,
exclamations, poignées de main, etc. Puis chacun continue de son côté.
Le sentier chemine à flanc, atteint un col, passe à
proximité du rocher du Bessey puis se poursuit sur une crête entre forêt et
pâturages.
Le temps s'est amélioré. Belle vue sur le village de
Geishouse en contrebas, avec ses chalets étalés sur deux mamelons. Nous
atteignons Geishouse Hoehe, au lieu-dit Les Trois-Maisons. Plus loin, au-dessus
d'une vaste clairière, nous arrivons à une petite fontaine dont l'eau claire
sourd des prés. Puis c'est la descente en lacets à travers une forêt mixte. On
débouche alors au milieu des genêts à balais, puis dans un sentier bordé de
noisetiers.
C'est l'arrivée à Saint-Amarin, dans la vallée de la Thur (importante voie de communication vers le
col de Bussang). Nous retrouvons la voiture de Jean à 17h30.
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