Aujourd'hui, nous partons avec Caroline (11,5 ans) à La Bresse. Caroline
et moi emmenons la voiture à Cornimont et revenons en stop.
A
11h45, Viviane, Caroline et moi quittons La Bresse en remontant la Moselotte. Peu
après, nous passons sur la rive gauche et longeons un camping, entourés de
vastes prairies.
Le
GR va maintenant monter en pente raide sous forêt jusqu'au lac des Corbeaux (887
m ). Blotti dans un cirque glaciaire aux flancs escarpés,
entouré de sapins, c'est un des plus beaux lacs des Vosges. Il est encore
gelé. A hauteur de la digue, une équipe s'apprête à plonger par un trou creusé
dans la glace.
Nous
prenons alors un sentier qui monte au bord du lac, dans un grand pierrier aux
filons d'améthyste.
Nous
nous y arrêtons pour casser la croûte, assis sur les rochers. Viviane est
énervée (par qui, « déjà pu »? par moi ? ben voyons !). Elle lâche
brusquement la bouteille de vin qui éclate sur les rochers. Tant pis, on boira
de l'eau !
Nous
reprenons la montée sous forêt, par moment abrupte, et atteignons le collet
Mansuy (1057 m ),
encore bien enneigé.
Marchant
vers l'ouest à travers bois, nous débouchons sur la ferme supérieure de Macheramont
ravagée par un incendie. Nous passons devant la ferme inférieure. Vaste
panorama. Genêts et framboisiers se disputent cet ancien pâturage.
Comme souvent dans cette région, les
pâturages régressent, laissant place à des chaumes en friche puis à la forêt
qui reprend ses droits.
Nous
parvenons au col du Brabant (station de ski, restaurant, chapelle). Contournant
les remonte-pente, nous franchissons une barrière et nous dirigeons dans des
pâturages vers la roche de Minuit. Tout en bas, c'est le profond sillon de la
grande vallée et le centre du bourg de La Bresse ramassé autour de l'église, et sur les
versants, les innombrables fermes dispersées jusqu'à 1000 m d'altitude.
On
descend vers les Hiez, on suit une petite route bordée de noisetiers et de
saules marsault dont les chatons sont en fleur. On passe au pré Pierron puis on
atteint N-D de la Paix ,
vierge érigée sur la
Grande Roche en 1952 près d'un monument du souvenir.
On
surplombe Cornimont : beau point de
vue, avec un soleil déclinant et une brume légère qui monte de la vallée,
amoindrit les contours de la ville.
Nous
arrivons à 17h à l'entrée de la localité : nous y retrouvons la voiture.
*****
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire